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jeudi 4 octobre 2018

Café des Pères


La séparation du couple conjugal bouleverse les relations entre parents et enfants. Pour accompagner les pères dans leur fonction parentale, pour qu'ils envisagent une relation différente avec l’autre parent, pour faciliter les relations avec leurs enfants, la Caisse d'Allocations Familiales de Paris attribue un espace d’expression, de rencontres, d'échanges : le Café des Pères.
L'association SOS PAPA Nord Picardie mettra en place ce temps de rencontres et d’échanges libres entre pères, leur permettant de confronter leurs expériences, formuler des interrogations sur leur rôle, de s’entraider dans un cadre chaleureux pour passer le cap de la séparation et envisager les relations avec l’autre parent au bénéfice des enfants.
Soutenir la fonction parentale et faciliter les relations parents enfants
Tous les 1er et 3ème jeudis du mois de 19h à 21h
86 rue René Boulanger
75010 PARIS
Renseignements/inscriptions obligatoires au 09.51.06.54.22 ou 06.67.73.52.49




mardi 19 décembre 2017

Notre association lauréat 2017 du Fonds MAIF pour l'éducation

Notre association a été récompensée par le Fonds MAIF pour l'éducation pour notre programme "Papa, raconte moi une histoire" dans le cadre de son programme "Maintien du lien parent-enfant en milieu carcéral" mené depuis 2008.
Ainsi, SOS PAPA Nord Picardie a été nommé Lauréat national 2017 parmi 673 dossiers et 28 finalistes académiques: lien ici
Cette remise de prix s'est déroulée le jeudi 30 novembre 2017 à Montmélian (73) devant plus de 700 personnes en première partie de la conférence de Yann Arthus-Bertrand.
A cette occasion, une video a été réalisée visible sur ce lien

lundi 11 septembre 2017

La généralisation de la résidence alternée en marche

A la lecture de l'arrêt en date du 23 janvier 2017 de la Cour d'appel de Chambéry, Guillaume Kessler, maître de conférences à l'Universié de Corse, n'a pas hésité à titrer son article paru dans "La semaine juridique": "la systématisation judiciaire de la résidence alternée". En effet, cet arrêt détricote l'ensemble des arguments souvent évoqués dans les cas de refus de mise en place de ce mode de garde: conflit, âge de l'enfant, disponibilité. Prise par trois juges hommes, cette décision n'est en fait que l'interprétation stricto sensu des articles 373-2-11 et 371-4 du Code civil modifiés en....2002. 
Les juges précisent très judicieusement que "le conflit entre les parents et la capacité de chacun d'entre eux à l'occulter lorsqu'il s'agit de l'intérêt supérieur de l'enfant n'est pas en lien avec le système de résidence adopté". Ensuite, est affirmé que "l'âge de l'enfant n'est pas un critère décisif du choix de la résidence", s'agissant dans ce cas d'un garçonnet de 3 ans. Rappelons qu'établir la résidence de l'enfant chez sa mère en raison de son jeune âge constitue une discrimination de genre selon la Cour de cassation. 
Quand au fait de privilégier l'attribution de la résidence de l'enfant au parent qui ne travaille pas, l'arrêt rappelle que "l'intérêt de l'enfant est de préserver la continuité et l'effectivité des liens avec chacun de ses parents, tant que la situation respective des parents le permet et non de privilégier le lien avec un seul de ses parents dès l'instant où l'enfant n'est plus un nourrisson". 
La logique de coparentalité peut ainsi être mise en œuvre même si un des parents n'y adhère pas, logique qui ne repose plus sur des critères subjectifs comme ce fut le cas depuis la loi de 2002. A défaut de réforme législative, la pratique judiciaire semble aujourd'hui caractérisée par une volonté de généraliser la résidence alternée.

jeudi 5 février 2015

Résultats de l'étude de l'INSEE sur "les conditions de vie des enfants après le divorce": SOS PAPA NORD PICARDIE saisit le Défenseur des Droits

Il y a quelques jours, les services de Mme Taubira avait publié une étude des décisions judiciaies prétendant de façon plus qu'hasardeuse que le nombre d'enfants en résidence alternée aurait doublée en 10 ans. Plus sérieusement, une étude de l'INSEE en date du 4 février 2015 relativise les chiffres avancés par les services de Mme Taubira. A la lecture de cette étude, il apparait clairement que les parents justiciables de notre région Nord Pas-de-Calais Picardie sont fortement discriminés par le système judiciaire : ICIAinsi les pourcentages de décisions accordant le bénéfice de la résidence alternée aux enfants de parents divorcés de notre région sont parmi les plus faibles de France.
Les auteurs n'excluent pas le fait que cette discrimination soit basée sur "de possibles pratiques différenciées des tribunaux départementaux", pratiques que nous constatons sur le terrain à l'analyse des décisions de nos deux Cours d'appel d'Amiens et Douai, véritables lieux de censure des décisions de résidence alternée ordonnées par les juges de première instance.
Les résultats de cette étude montrent qu'il existe non seulement une discrimination due à l'origine et au lieu d'habitation des parents mais également une violation manifeste du droit à l'égalité pour chaque enfant. Ainsi un enfant de notre région aura davantage de risque de ne plus voir son parent non gardien (ce qui est le cas d'un enfant sur 5 quand il ne vit pas en résidence alternée après divorce). 
Nous rappelons avec force que la Convention internationale des Droits de l'enfant prévoit le droit pour les enfants à vivre en famille, droit que semble ignorer les magistrats venant juger dans nos deux Cours d'appel.
Après le rapport de Mr Pierre Delmas-Guyon, émanant du Ministère de la Justice, qui confirmait cette discrimination en exprimant que «le justiciable ne peut avoir confiance en un système judiciaire montrant d'incompréhensibles divergences selon que la décision soit rendue par un juge ou par un autre», cette étude amène notre association à interpeler Mr Toubon, Défenseur des Droits, sur les discriminations dont sont victimes parents et enfants de notre région.