vendredi 15 juin 2012

Fête des pères 2012


En préambule à la Fête des Pères, les pères n'ont pas tous le coeur à se réjouir.
En effet, si la co-parentalité est inscrite dans la loi, la co-parentalité a encore bien du mal concrètement à rentrer dans les pratiques socio-judiciares.

Ainsi plus personne ne s'étonne de voir le père, qui souhaite continuer à voir normalement ses enfants, subir un véritable parcours du combattant : non représentation d'enfant, plaintes abusives, déménagement à l'autre bout de la France, procédures à répétitions.
 
Pourtant, la loi du 4 mars 2002 a insisté sur l'urgence d'inscrire les relations entre les parents dans la co-parentalité car l'absence organisée du père depuis plus de 30 ans a déjà généré de nombreux ravages sociaux.

Dans 85 % des cas de séparation, la résidence est principalement fixée chez la mère, fabriquant ainsi à la chaîne des foyers mono-parentaux qui bien souvent se paupérisent. 

Ainsi
2 000 000 d'enfants n'ont plus aucun contact avec leur père
32 % des enfants de parents divorcés ne voient jamais leur père
54 % des enfants de parents séparés perdent tout contact avec leur père
3 pères de famille se suicident chaque jour (source : Plan Violence Santé, Ministère de la Santé)

Tous ces enfants ne seront pas en mesure de fêter leur papa ce dimanche, ni même de leur offrir le cadeau qu'ils auront patiemment et avec tout leur amour confectionné à l'école à son intention.

Les nombreuses études sur le sujet sont unanimes: les thèmes de la valorisation de la paternité et de la présence aimante et éducative du père deviennent des enjeux de santé publique pour nos enfants.

Aussi en préambule à la Fête des Pères, les pères veulent dire qu'ils restent fiers d'être Papa.