Une étude du King’s College de Londres, menée pendant trente-cinq années sur un échantillon de 1000 néo-zélandais montre que les plus mauvais résultats des tests à trois ans définissent un groupe de population adulte qui allait mener une vie troublée. L’étude a été publiée dans la revue Nature Human Behavior le 12 décembre 2016: les scientifiques du King’s College de Londres ayant suivi plus de 1000 enfants avant l’école jusqu’à l’âge de 38 ans, pour savoir s’il était possible de prédire qui allait mener une vie troublée. A l’âge de trois ans, chacun a subi un test de 45 minutes, destiné à évaluer son intelligence, son expression orale et ses compétences motrices, mais également ses niveaux de tolérance, d’agitation, d’impulsivité, de frustration et même de handicap social.
Trente-cinq ans plus tard, les chercheurs peuvent attester qu’un cinquième du groupe était l’objet de 81% des condamnations pénales, de 75 % des prescriptions de médicaments, de 33 % des prestations sociales de plus de 50 % des nuits à l’hôpital et de 40 % des obèses…
De fait, il s’avère que c’est ce même cinquième de l’échantillon qui avait obtenu, petit enfant, aux tests, les résultats les plus mauvais.
Ainsi, 20 % de la population est le chaînon le plus coûteux de la société, à tous points de vue, santé, social ou judiciaire. Parce que ce petit segment démarre avec "moins de points" dans la vie en quelque sorte.
Rena Subotnik, directrice du Centre de psychologie des écoles et de l’éducation de l’American Psychological Association, en est persuadée: "Ce sont tous des traits qui peuvent être contrôlés et améliorés, donc, les identifier chez les jeunes enfants est un cadeau, toute la société en bénéficierait."
Outre le fait que des questions philosophiques se posent lorsque l'on parle de contrôle ou d'amélioration des enfants, le seul dénominateur commun statistiquement significatif de cette étude est que 77% des "enfants à problèmes" ont grandi sans père.
Cette étude montre clairement que la seule présence d'un père près de son enfant dès le plus jeune âge préviendrait une vie troublée de celui-ci et par conséquent permettrait un saut qualitatif pour l'ensemble de la société.
Trente-cinq ans plus tard, les chercheurs peuvent attester qu’un cinquième du groupe était l’objet de 81% des condamnations pénales, de 75 % des prescriptions de médicaments, de 33 % des prestations sociales de plus de 50 % des nuits à l’hôpital et de 40 % des obèses…
De fait, il s’avère que c’est ce même cinquième de l’échantillon qui avait obtenu, petit enfant, aux tests, les résultats les plus mauvais.
Ainsi, 20 % de la population est le chaînon le plus coûteux de la société, à tous points de vue, santé, social ou judiciaire. Parce que ce petit segment démarre avec "moins de points" dans la vie en quelque sorte.
Rena Subotnik, directrice du Centre de psychologie des écoles et de l’éducation de l’American Psychological Association, en est persuadée: "Ce sont tous des traits qui peuvent être contrôlés et améliorés, donc, les identifier chez les jeunes enfants est un cadeau, toute la société en bénéficierait."
Outre le fait que des questions philosophiques se posent lorsque l'on parle de contrôle ou d'amélioration des enfants, le seul dénominateur commun statistiquement significatif de cette étude est que 77% des "enfants à problèmes" ont grandi sans père.
Cette étude montre clairement que la seule présence d'un père près de son enfant dès le plus jeune âge préviendrait une vie troublée de celui-ci et par conséquent permettrait un saut qualitatif pour l'ensemble de la société.
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