Le thème de la Journée internationale de la femme de ce mercredi 8 mars est: "les femmes dans un monde du travail en évolution: une planète 50-50 d'ici à 2030". Avec ce thème, l'Organisation des Nations Unies souhaite mettre en avant "les nouvelles opportunités de la révolution technologique et de la mondialisation" permettant une "autonomisation des femmes". Ce discours mondialiste souhaite inclure le féminisme dans le capitalisme sous sa forme la plus aboutie. Pourtant, Karl Marx nous a expliqué que la libération de la femme est en réalité la libération de la force de travail de la femme pour pouvoir être aliénée à la marchandise. Ce n'est donc pas une émancipation du sujet "feminin" mais une émancipation de la dictature de la marchandise qui vient aliéner la femme. Ainsi, selon Marx, l'émancipation et la libération des femmes par le travail sont des formes d'aliénation au capital. Force est de constater que ces réflexions sont toujours d'actualité dans la mondialisation mise en avant par les Nations-Unies. A contrario, Nancy Fraser, philosophe et enseignante à New-York, qui a travaillé sur les textes de Marx, étudie l'évolution du mouvement féministe dans le contexte de globalisation et souhaite "contribuer à changer et imaginer une nouvelle société"
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