dimanche 8 avril 2007

Cour européenne: Juillet 2006

Un récent arrêt de la Cour européenne des Droits de l'Homme de Strasbourg pourrait avoir d'importantes répercussions en terme de santé publique dans notre pays.

Lors des séparations et divorces, il n'est pas rare que l'enfant soit amené par un parent, de façon plus ou moins subtile, à partager un ensemble d'idées et de perceptions fausses, déformées ou exagérées sur l'autre parent. L'enfant devient graduellement captif du mode de pensée du parent aliénant. Ce trouble mental, nommé syndrome d'aliénation parentale, a fait l'objet d'une littérature abondante depuis les premiers travaux de Gardner.
Malheureusement, les travailleurs sociaux, psychologues et médecins français semblent ignorer cette pathologie. Ceux-ci, lorsqu'ils sont amenés à émettre des recommandations concernant l'attribution de la résidence des enfants auprès des juges, persistent à systématiser la prescription des droits de visite dit classiques c'est à dire centrés sur la mère en estimant crédible la parole de l'enfant aliéné. L'enfant véhicule les propos insensés du parent aliénant, voire des allégations de tout genre ce qui fait douter le médecin de la capacité parentale du parent aliéné.
Plus graves sont les prises de position menaçantes de certains médecins à l'égard de parents aliénés jugés revendicatifs quant aux droits de leurs enfants à la préservation de leur bonne santé mentale; prises de position pouvant aller jusqu'à la privation de tout contact avec l'enfant victime.
Le 20 juillet 2006, la Cour Européenne des droits de l'homme a rendu un arrêt en faveur d'un citoyen tchèque, Jirí Koudelka, qui l'avait saisie pour un problème de non-représentation d'enfant, en l'occurence sa fille, après divorce. Cet arrêt condamne l'État tchèque, mettant en évidence son laxisme et son incapacité à faire respecter les droits de visite du père, pourtant établis par les différentes instances judiciaires. L'arrêt reconnaît de façon explicite l'aliénation parentale dont était victime l'enfant qui était « programmé » par la mère.
Cette jurisprudence devrait contribuer à mettre un terme aux dérives des psychologues et médecins français qui sont d'autant plus préoccupantes qu'elles ont de graves répercussions sur la santé mentale de très nombreux petits français.

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