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vendredi 4 septembre 2015

Calais: un enfant de 12 ans, expulsé du collège Vauban à 9h15 du matin le jour de la rentrée parce qu'il veut vivre chez son père


Un enfant de 12 ans, expulsé du collège Vauban de Calais à 9h15 du matin le jour de la rentrée parce qu'il veut vivre avec son père !

C'est par un simple appel téléphonique venant du collège Vauban de Calais que Jannick apprenait que la direction du collège refusait de scolariser son fils. L'enfant souhaitait vivre chez son père, et l'avait exprimé devant le juge aux affaires familiales. Ce dernier maintenait, en avril 2015, la résidence de cet enfant chez sa mère en Normandie. Depuis cette date, la mère de l'enfant n'a jamais réclamé le retour de l'enfant à son domicile.

Contactée dès le mois de mai 2015, l'Inspection d'académie par la voix de Mme Cuvillon, chef de division des élèves à la Direction des services départementaux de l'Education nationale du Pas-de-Calais, nous confirmait son refus d'appliquer la loi sur l'obligation de la scolarité, obligation prévue à l'article L111-2 du code de l'Education qui stipule que "tout enfant a droit à une formation scolaire qui, complétant l'action de sa famille, concourt à son éducation" qui complète l'article L131-1 selon lequel "l'instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, entre six ans et seize ans". et donc de scolariser l'enfant en collège à Calais. L'association SOS PAPA Nord-Picardie soutient Jannick dans sa volonté de scolariser son fils afin qu'il puisse bénéficier de l'éducation scolaire que tout enfant vivant sur le territoire français est en droit d'attendre de la République.

mercredi 31 décembre 2014

Victimes décédées dans les rues: la double responsabilité des pouvoirs publics.

Nous ne sommes que peu étonnés des chiffres avancées par l'INSEE sur la déshérence et le destin tragique des hommes et des femmes sans domicile fixe. Alors qu'en 11 ans, le nombre de SDF a augmenté de 44%, il s'avère que les 1.4 milliards d'euros dépensés dans le programme d'hébergement d'urgence est notoirement insuffisant. Il ne suffit pas d'essayer de répondre à l'urgence mais également d'avoir une réflexion en profondeur sur les raisons de la dérive de ses personnes en défiance permanente avec les pouvoirs publics et les services d'urgence. Il est plus que temps de s'interesser au processus de discrimination institutionnelle des hommes en tant que pères et des facteurs de risque (alcoolisme, dépression chronique, phobie de l'arbitraire des décisions de justice) qui les aménent à un tel suicide social. Un programme de cette envergure n'est malheureusement pas à l'ordre du jour en France. Dès 2015, notre association se tournera vers les les programmes européens afin de se donner les moyens de répérer les savoir-faire chez nos voisins et de mettre au point des stratégies de prise en charge propices au bien-être et d'éviter ainsi des prises de risque auto-destructrices.