SOS Papa Picardie : écouter, aider et apaiser
L'association SOS PAPA Picardie propose des permanences pour les pères… et les mères pour qui la séparation est difficile. L'intérêt étant de sauvegarder l'intégrité des enfants.
«DANS une séparation, les parents doivent redevenir adultes rapidement pour le bien de leurs enfants ». Lorsqu'un couple se déchire, les enfants sont souvent malheureux. C'est pour l'éviter ou au moins limiter « la casse » que l'association SOS papa Picardie assure des permanences chaque mois salle Bettine-Ternynck. Christophe Carteret en a la charge et reçoit ceux et parfois celles qui ont besoin de conseils ou qui éprouvent simplement le besoin de parler. « Notre association est peu connue, c'est pourquoi nous cherchons à nous développer dans l'Aisne en arrivant à Chauny et bientôt à Soissons. Notre objectif est de faire reconnaître les droits des pères car souvent les tribunaux tranchent en faveur de la maman. Notre action s'organise pour qu'en cas de séparation les enfants souffrent le moins possible ».
Des droits, marié ou pas
Lors de ces rencontres, les membres de l'association distillent des conseils, écoutent et veillent à ce que les papas restent « dans les clous ». « La loi doit être respectée même si c'est difficile à vivre. Nous accompagnons les personnes dans leurs démarches. Cela les soulage moralement. Et puis nous avons des groupes de paroles qui sont un peu une soupape et qui prouvent que l'on n'est pas seul dans ce cas-là. Cela peut éviter à certains pères d'aller jusqu'au suicide, faute de voir leurs enfants ». Les problèmes administratifs, l'impression de ne plus exister ou de s'effacer peu à peu de la vie de son enfant et de son ex-épouse ou compagne, faire valoir ses droits ou affronter l'injustice sont autant de thèmes abordés par ceux qui se rendent à la permanence. « Il faut savoir qu'il n'y a pas besoin d'être marié pour avoir des droits. Le père comme la mère doivent participer le plus possible à la vie de l'enfant, mais souvent, il faut passer par la case justice. Il ne faut surtout pas créer d'affrontement ou, pire, partir avec l'enfant. Il faut prendre sur soi, c'est dur mais c'est comme ça. Nous sommes dans une société ou la place de la mère est encore très importante. Il faut simplement que chacun trouve sa place ».
Christophe Carteret et l'association tentent de mettre l'accent sur la garde alternée, une semaine sur deux ; là encore pour un meilleur équilibre de l'enfant. Les états d'âme des parents passent après. « Il ne faut pas être égoïste et se rendre compte que les enfants se défendent difficilement au niveau psychologique. Chacun doit faire des concessions et si la conciliation ne fonctionne pas devant le juge des affaires familiales, il faut prendre un avocat et lancer une procédure ».
Ecoute, aide, conseils personnalisés, accompagnement, c'est ce que propose SOS papa Picardie pour que divorces et séparations s'apaisent tout en privilégiant le sort des enfants.
Samuel Pargneaux
article disponible sur le lien suivant:
Des droits, marié ou pas
Lors de ces rencontres, les membres de l'association distillent des conseils, écoutent et veillent à ce que les papas restent « dans les clous ». « La loi doit être respectée même si c'est difficile à vivre. Nous accompagnons les personnes dans leurs démarches. Cela les soulage moralement. Et puis nous avons des groupes de paroles qui sont un peu une soupape et qui prouvent que l'on n'est pas seul dans ce cas-là. Cela peut éviter à certains pères d'aller jusqu'au suicide, faute de voir leurs enfants ». Les problèmes administratifs, l'impression de ne plus exister ou de s'effacer peu à peu de la vie de son enfant et de son ex-épouse ou compagne, faire valoir ses droits ou affronter l'injustice sont autant de thèmes abordés par ceux qui se rendent à la permanence. « Il faut savoir qu'il n'y a pas besoin d'être marié pour avoir des droits. Le père comme la mère doivent participer le plus possible à la vie de l'enfant, mais souvent, il faut passer par la case justice. Il ne faut surtout pas créer d'affrontement ou, pire, partir avec l'enfant. Il faut prendre sur soi, c'est dur mais c'est comme ça. Nous sommes dans une société ou la place de la mère est encore très importante. Il faut simplement que chacun trouve sa place ».
Christophe Carteret et l'association tentent de mettre l'accent sur la garde alternée, une semaine sur deux ; là encore pour un meilleur équilibre de l'enfant. Les états d'âme des parents passent après. « Il ne faut pas être égoïste et se rendre compte que les enfants se défendent difficilement au niveau psychologique. Chacun doit faire des concessions et si la conciliation ne fonctionne pas devant le juge des affaires familiales, il faut prendre un avocat et lancer une procédure ».
Ecoute, aide, conseils personnalisés, accompagnement, c'est ce que propose SOS papa Picardie pour que divorces et séparations s'apaisent tout en privilégiant le sort des enfants.
Samuel Pargneaux
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