L'association SOS PAPA Nord Picardie dément les communiqués de presse publiés par l'Agence France Presse il y a quelques semaines après l'incendie d'une maison à Saint-Quentin, incendie qui a entraîné la mort de cinq enfants.
S'appuyant sur des informations fournies par le Procureur de la République et les enquêteurs, l'AFP ne semble pas les avoir vérifiées.
Ainsi, les communiqués affirmaient que le père, dans la maison duquel ce drame s'est produit, avait perdu ses cinq enfants. En réalité, trois des cinq enfants étaient les siens.
Enzo et Léa étaient les enfants d'Olivier, qui réside dans l'Oise et est bien connu des bénévoles de l'association. Aucune décision judiciaire ne saurait justifier la présence de ses deux enfants dans cette maison le jour du drame.
Olivier a pu assister aux obsèques de ses enfants encadré par des policiers en civil. Il nous avait rejoints en 2010 afin de nous informer des inquiétudes qu'il avait sur la situation de ses deux enfants qui vivaient chez leur mère avec le père des trois enfants du couple.
Ses inquiétudes semblaient justifiées à la lecture des évaluations scolaires de ses enfants, évaluations que nous lui avions procuré.
Olivier bénéficiait d'un droit de visite sur ses enfants, droit de visite qu'il n'a jamais été en mesure d'exercer.
Monsieur le Procureur de la République de Saint-Quentin, saisi d'une plainte pour non-représentation d'enfants déposée dès mai 2010, n'a pas souhaité donner suite à cette plainte, privant ainsi Olivier du bonheur de voir ses enfants.
L'ensemble des membres et bénévoles de l'association SOS PAPA Nord Picardie s'associe à la douleur d'Olivier et de la mère des enfants et ne peut qu'espérer que toutes les responsabilités de ce drame humain douloureux seront établies lors de l'instruction.
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